Sultane balaya du regard la prairie immense, plus d’enclos ni de barrières, elle pouvait galoper librement sans contrainte, ni sentir la brulure du fouet quand elle refusait d’obéir a son tourmenteur.
Cette liberté elle ne la doit qu’a elle-même et d’avoir eu le courage de franchir la barrière. Elle ne pouvait plus supporter le licou et la selle. C’était une jument-rebelle que personne n’est arrivé a dompter.
Ce matin elle vit un point au loin, elle s’arrêta et regarda la silhouette qui approchait, c’était un dompteur professionnel de juments sauvages et récalcitrantes. Elle a déjà gouté à son fouet ,sa colère, car elle ne lui obéissait pas, et ne voulait pas faire tout ce qu’il désirait lui .il avait la rage, sa réputation était en jeu, lui qui aucune jument ne lui a résisté. pourtant il a usé de tout son savoir, ses moyens et de ses compétences mais rien n’y fait.il a réfléchi à la solution et décide de changer de comportement en lui lâchant la bride et la laissa décider d’elle-même, commença a l’accompagner là ou elle va pour qu’elle s’habitue à lui, il était toujours a ses cotés, il laissa tomber le fouet et les colères en les remplaçant par les caresses, les mots gentils, les flatteries et quelques fois par des bisous.
Sultane malgré tout les changements que lui prodiguait le dompteur resta sur ses gardes, elle ne pouvait pas lui faire confiance, car plusieurs ont essayé avant lui mais personne n’est arrivé à la faire plier. Lui, était sur que c’est gagné, qu’il pourra l’enfourcher et galoper dans la prairie et lui faire même sauter les obstacles, mais sultane n’attendait que ce moment pour le désarçonner, car ce n’était pas évident de la monter. Elle ne supportait pas être entraver, elle aimait trop sa liberté chèrement payé.